lundi 27 juin 2011

BONNE FÊTE MONSIEUR K.


Je voulais publier ce billet dimanche dernier. C'était la fête des pères et donc la première fête des pères de Monsieur K.
Les quelques phrases de ce post un peu particulier me trottaient dans la tête depuis quelques jours déjà, il suffisait que je trouve une petite heure pour les mettre à plat, les organiser sur mon écran pour vous les transmettre, pour lui les transmettre.


Mais on s'est retranché dans un château en Ardèche, avec un groupe d'amis. Des provisions pour trois jours, des couples - naissances - anniversaires à célebrer et surtout : pas de réseau. Zéro petites barres sur le smart phone, pas de fibre, pas d'ADSL.

Coupés du monde.

Alors on a pas d'autre choix que de profiter. Des amis, du soleil, du rosé frais. J'avais calé mon Moleskine au fond d'un sac, pour écrire ou dessiner un peu. Il y est resté. Lui avait trainé son PC portable, histoire d'avancer un peu sur un permis de construire. Pas un clic de souris du week-end.

Je les ai observé. Monsieur K et Jeanne.
Certains de nos amis n'avaient pas encore rencontrés notre petite fille: le papa a fièrement fait les présentations en précisant que sa fille était extraordinaire, bien sûr...

Je les ai vu passer leur week end ensemble, père et fille, heureux comme jamais:
Le biberon du matin au lit, affalés tous les deux comme des pachas.
Les comptines au bord de la piscine (Coucou Hibou ! version Rammstein, elle adore!).
Les explications de pétanque et de gastronomie. Les promenades en poussette et les premières baignades.

J'avoue que je me suis senti un peu jalouse de leur complicité... mais j'ai aussi réalisé à quel point tout cela était rassurant.
Rassurant de voir celui qui ne s'imaginait pas avec des mioches il y a encore quelques années tenir maintenant son plus beau rôle.
Rassurant de sentir que l'on est pas seule dans cette aventure particulière qu'est la parentalité.
Rassurant de savoir que l'on ne sera pas seule à affronter ce petit être qui cherchera un jour son indépendance. (Y parait qu'à l'adolescence, on morfle...)

Alors bonne fête Monsieur K. même si je sais que tu détestes ce genre de dates. “bah, c'est commercial ce truc...Faut bien vendre des cravates et du Cognac...” et puis d'ailleurs, qu'est ce j'ai à être fleur bleue à ce point moi? Hein?...

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